jeudi 20 janvier 2011

Boulversant.






"Et pour ta question tout à l’heure, la réponse est non... J’t’aime pas, j’t’ai jamais aimé... Regarde moi... J’ai une tête à t’aimer ?" Hell a Andréa



 



-T’sais quoi ? On va jouer à un jeu. Ça s’appelle « répète après moi ». Tu répètes après moi.
- Ok.
- J’ai un prénom de fille.
- J’ai un prénom de fille
- Je sais pas comment m’y prendre avec les filles, à part les attacher au radiateur.
- Je sais pas comment m’y prendre avec les filles, à part les attacher au radiateur.
- Pourquoi ?
- Pourquoi ?
- J’ai envie de baiser avec toi !
- J’ai envie de baiser avec toi.
- C’est vrai ça ?
- C’est vrai ça.
- Ok, on va chez toi ?
- Ok. On va chez toi
- Non ! T’as pas compris ! On va chez toi. Je t’attends dehors








Caricature, c’est ce que tu es, la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n’est rien. Hell à Andréa








L’homme que j’aimais est mort il y a trois mois.
Tant bien que mal, avant j’aimais la vie, parce qu’on l’avait en commun. Avant, j’aimais la vie, même sachant tout ce que je savais, car dans l’immensité du vide, il était là qui souriait. Aujourd’hui, je chéris un fantôme, un souvenir. Je pense encore à lui chaque jour, chaque minute, chaque seconde... Absurde constance. J’ai beau vivre, si on peut appeler ça vivre, j’ai beau baiser, et sortir... Je pense encore à lui. Je regarde les gens, leurs pas qui les emportent vers une finalité absente... Et au fond de moi-même, son image qui me hante. Je le connaissais mieux que personne. On avait le même état d’esprit, on méprisait la platitude et la médiocrité, on était prisonniers du fric et ça nous rendait dingues, et on ne savait pas pourquoi on existait. Maintenant, qu’il n’est plus là, je sais pourquoi j’existais.
J’existais pour lui.
Je suis faible, et j’ai l’impression que mon corps se meurt lentement. Seul mon esprit plein de souvenirs est encore vivace. Je préfère ressasser le bienheureux passé que de me contenter de ce présent de merde. Je n’oublierai pas ton visage, je n’oublierai jamais ta voix. Je me morfonds dans ma douleur.
Pauvre con, tu ne pouvais pas rouler moins vite.
Hell.

1 commentaire:

  1. J'aime ce film ! Tu en a tiré les meilleurs moments, surtout la fin :D
    Sacha <3

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